Personnages :
Le réseau
-Philibert, chef du réseau
-Jean Veuillot, dit Jules
-Albert Fromont, président de la section JEC de Louis le Grand
-Georges, chef de la sizaine dans le maquis de l’Isle-Adam
-Valin
-Bernard
-Ted
-Ludovic
-Jacques
-Simon Vanier dit Stéphane
-Joseph Varlot
Autres :
-Lemoine, camarade de classe de Louis le Grand
-le Père Moreux
-M. et Mme Vanier, parents de Stéphane
-M. et Mme Perrin, parents de Bernard
-Dalton, professeur de philosophie au lycée Louis le Grand
-Cloclo, une amie de Stéphane-le père Moreux
-Hayer, officier allemand
Dans le maquis de L’Isle Adam :
-Valentin, responsable du secteur A
-Pierre Fromentin, dit Grand Pierre, responsable du secteur B
-Petit Pierre (Blaisot)
-M. Mesnuls
-le petit Edmond
-Beaudricourt
-Julot
-Nounourse
-le Commandant Meursault
Le tribunal :
-le Président
-Me Valban
Lieux :
-Moiselles
-Montsoult
-Groslay
-L’Isle Adam
-Taverny
-Maffliers
-Vaudremont
-Persan-Beaumont
-la Pierre Turquoise
-Survilliers
-Prairiel ?
= communes du Val d’Oise, à l’époque Seine et Oise
Références historiques :
Casti Connubii (littéralement « chaste union », de par les premiers mots qui débutent l’encyclique « Combien grande est la dignité de la chaste union conjugale ») est une encyclique écrite le 31 décembre 1930 par le pape Pie XI sur le sens authentique du mariage chrétien.
Cette encyclique du Pape est considérée comme la première encyclique véritablement consacrée au mariage, une seule encyclique concernait le mariage, mais dans le but de dénoncer le divorce.
Elle forme l’essentiel de l’enseignement doctrinal de l’Église sur le sacrement matrimonial et la vie conjugale.
La Jeunesse étudiante chrétienne, plus communément appelée la JEC, est une association de jeunes chrétiens du monde étudiant, qui existe à travers le monde entier.
Née en 1929, dans la mouvance du catholicisme social, la JEC est d’abord constituée par des étudiants issus de l’Association catholique de la jeunesse française (ACJF) qui s’inspire de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) de l’abbé Joseph Cardijn, pour mettre en œuvre un apostolat mené « par les étudiants pour les étudiants ». Parmi les fondateurs on retrouve des cadres de l’ACJF : Louis Chaudron, étudiant agrégé et Paul Vignaux, étudiant à l’École normale supérieure.
Le mouvement s’organise en branches spécialisées. Il connaît une première crise en 1933 et dès 1935, la JEC, s’oppose au nazisme. Elle connaît un essor rapide : en 1936, sa première rencontre nationale accueille 4000 participants.
Pendant l’Occupation de la France par l’Allemagne, les réseaux de la JEC sont actifs dans la Résistance.
Yves-Marie Hilaire dans un témoignage dit « La JEC diffusait une information non contrôlée par le gouvernement de Vichy. Ainsi, en août 1941, dans la montagne ariégeoise, des disciples bordelais du Père Dieuzaide nous ont mis en garde contre Maurras et l’Action française1. » Le journal de l’Action Française cite lui-même (en la critiquant) une circulaire jéciste datant du 20 novembre 1942 « Attitude à prendre par les mouvements d’Action Catholique de Jeunesse dans les circonstances actuelles ». Le premier point dit » Il semble bien qu’à l’heure actuelle, il n’existe plus aucun devoir de loyalisme certain envers le Gouvernement de Vichy.[…] Depuis le mois d’avril le Gouvernement n’est plus entièrement libre…[il] agit […] sous la pression d’une puissance étrangère… Il suffit de citer l’affaire des Juifs et surtout la lamentable affaire de la Relève. » (p291. Michel Alain-René, La JEC face au nazisme)2. De nombreux militants Jécistes sont fusillés par les Allemands : Gilbert Dru, Pierre Alviset (fusillé le 16 août 1944), Jean Gay, Jean Desfarges et Jean-Pierre Dudraisil (fusillés de la cascade du bois de Boulogne en août 1944).
ACJF :
L’Association catholique de la jeunesse française (ACJF) est fondée en 1886 par le légitimiste Albert de Mun, opposé au libéralisme comme au socialisme et défenseur des réformes sociales dans une optique conservatrice et corporatiste. Ses positions évoluent pendant l’entre-deux-guerres vers celles du catholicisme social et de la démocratie chrétienne. Elle a fourni de nombreux cadres et hommes politiques aux partis d’inspiration démocrate-chrétienne : PDP, MRP, CDS…
Entre 1926 et 1930, elle se transforme profondément: la constitution de mouvements spécialisés par milieu de vie étend son influence et en fait l’expression la plus accomplie de l’Action catholique. La JOC devient l’une des branches de l’ACJF, rejointe bientôt par la JAC (Jeunesse agricole chrétienne), la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne), la JMC (Jeunesse maritime chrétienne) puis la JIC (Jeunesse indépendante chrétienne, pour les milieux de l’artisanat et du commerce).
Sous Vichy, certains de ses anciens dirigeants rejoignent les collaborationnistes, comme Xavier Vallat, tandis que d’autres rejoignent la Résistance, comme François Valentin – après avoir dirigé jusqu’en 1942 la Légion française des combattants créée par Vallat – ou Edmond Michelet. L’association, sous la houlette d’Albert Gortais et de Maurice-René Simonnet, réunit ses conseils nationaux à Lyon en janvier 1941 et en janvier 1942 puis à Avignon en mars 1943 et à Montmartre en novembre 1943, y évoquant notamment la lutte contre les idéologies nazie et maurrassienne. Après avoir été tentée de participer à sa manière au redressement de la France en 1940-1942, l’ACJF évolue en définitive vers un soutien voire un engagement en faveur de la Résistance.
En 1954, des conflits éclatent entre la JOC, la JEC et l’ACJF. En 1956, elle est dissoute par l’épiscopat français.
Le MLN de 1944-1945
Créé en janvier 1944 par Philippe Viannay et Claude Bourdet, le MLN regroupe les Mouvements unis de la Résistance et de mouvements de zone Nord, notamment « Défense de la France », « Résistance » et « Lorraine ».
La création du MLN intervient après celle du Conseil national de la Résistance (mai 1943), réalisée par Jean Moulin à la demande du général de Gaulle ; c’est la poursuite du processus d’unification des mouvements de Résistance.
Les mouvements constitutifs
MUR : créés en janvier 1943 par la réunion des trois grands mouvements de zone Sud – Combat, Franc-Tireur (Jean-Pierre Lévy) et Libération-Sud (Emmanuel d’Astier de La Vigerie)
Défense de la France : formé autour du journal homonyme, fondé en 1941 par Philippe Viannay Résistance : formé autour du journal homonyme, fondé par Marcel Renet en octobre 1942 Lorraine : formé autour du journal homonyme, fondé par Marcel Leroy1à Nancy en mai 1942 (extension : Lorraine, Franche-Comté).