Le paysage dans le western américain

Le paysage, un espace à conquérir
La piste des Géants, Raoul Walsh, (1930)
Les conquérants du nouveau Monde, Cecil B. de Mille (1947)
Le convoi des braves, John Ford (1950)
La dernière caravane, Delmer Daves (1956)
La conquête de l’Ouest , John Ford, Henri Hattaway, George Marshall (1962)

Le paysage : un espace à mettre en valeur
Les affameurs, Anthony Mann (1952)
Rivière sans retour, Otto Preminger (1954)

Le paysage, un espace exploité et convoité
Red River, Howard Hawks (1948)
L’homme des vallées perdues, George Stevens (1953)
L’homme qui n’a pas d’étoile, King Vidor (1955)
Le vent de la plaine, John Huston (1959)

Le paysage, un espace perdu ?
L’homme qui n’a pas d’étoile, King Vidor (1955)
La poursuite infernale, John Ford (1946)
Little Big Man, Arthur Penn (1970)
Jeremiah Johnson, Sidney Pollack (1972)

deux approches du paysage : John Ford et Anthony Mann
John Ford
« La véritable vedette d’un western, c’est le land, le pays où se déroule l’action, où les personnages ont choisi d’exister, un pays spécifique dans ses climats, relief, hydrographie , flore, faune, peuplement, langue, économie, us et mœurs »…
La chevauchée fantastique (1939)
La poursuite infernale (1946)
Le massacre de Fort Apache (1948)
La Charge héroïque (1949)
Le convoi des braves (1950)
Rio Grande (1950)
La prisonnière du désert (1956)
Le sergent noir (1960)
La conquête de l’Ouest (1962)
Les Cheyennes (1964)

Anthony Mann
« J’aime aller en extérieurs essentiellement pour deux raisons : lorsque vous voyez le paysage, il peut vous venir une foule d’idées auxquelles vous n’auriez jamais songe sur un plateau. Le lit d’un fleuve, une montagne, un arbre, un rocher… peuvent doubler la vérité d’une scène, simplement parce que c’est la, parce que Dieu l’a mis la et qu’il faut le mettre en scène.
Ensuite, les acteurs atteignent a bien plus de vérité en extérieurs. Si l’acteur doit jouer au sommet d’une montagne ; au bord d’un fleuve ou dans une forêt il y a le vent, la poussière, la neige, le craquement des branches qui l’interrompent, qui l’obligent à se donner plus : il devient plus vivant »

Winchester 73 (1950)
Les affameurs (1952)
L’Appât (1953)
Je suis un aventurier (1954)
La charge des tuniques bleues (1955)

Laisser un commentaire