A propos d’Apocalypse , la première guerre mondiale et de quelques autres Apocalypses…

    Alors que les activités du centenaire 1914 1918 prennent de l’ampleur , l’émission documentaire l’Apocalypse : la première guerre mondiale, réalisée par Isabelle Clarke et Daniel Costelle, semble , une nouvelle fois, battre tous les records : elle a rassemblé plus de 5,8 millions de spectateurs le soir de sa première diffusion, se payant le luxe de passer devant TF1, avec 22 % de l’audience. Ce succès fait suite à la réussite des émissions précédentes, construites sur le même modèle : Apocalypse : la seconde guerre mondiale en 2009 (6,5 millions de spectateurs pour chaque épisode) et Apocalypse : Hitler en 2011 (6,1 millions de spectateurs). C’est donc une formule gagnante du documentaire qui semble plébiscitée par le public depuis plusieurs années et qui a d’ailleurs fait des émules (« Ils ont filmé la guerre en couleur », une série de 4 émissions produites entre 2000 et 2005 pour France 2). La martingale est maintenant bien au point : avec des moyens conséquents, des recherches d’archives filmées dans le monde entier, une sonorisation précise, une colorisation soignée, la participation d’historiens qui garantissent le sérieux du contenu , de l’écriture du scénario et du commentaire…Daniel Costelle à propos de la première production d’Apocalypse paraît presque le regretter : « c’est un travail très cadré, dans le respect de l’Histoire, validé par des spécialistes. On avait une garde rapprochée d’historiens qui nous tombaient dessus du soir au matin »…
Devant une telle réussite, le corps enseignant est invité à s’incliner. La tentation , pour certains professeurs peu scrupuleux, pourrait même être d’ utiliser ce genre d’émissions sans trop se poser de questions, persuadés que leurs élèves seront plus attentifs à de tels blockbusters documentaires : comme l’écrit ironiquement Isabelle Hanne dans Libération en 2009, à propos de la première émission : « franchement , c’est scotchant. Efficace, pédago, simple mais pas simpliste. A l’attention des profs d’histoire usés de répéter chaque année le programme de terminale : on vous propose d’appuyer sur play, de vous asseoir à votre bureau et de corriger vos copies. Tranquille. »
Plus sérieusement, de la première à la dernière émission, de nombreux historiens ont réagi à ce nouveau type de documentaire, d’autant que les auteurs ne craignent pas l’autopromotion et acceptent parfois difficilement les critiques venues du corps enseignant (l’un d’entre eux s’est fait traiter d « obscur petit prof » par Daniel Costelle). Ainsi, les chercheurs (historiens, philosophes…), comme Georges Didi-Hubermann, Sylvie Lindenperg, Laurent Veray ont été amenés à faire part de leurs remarques et souvent de leurs critiques sur cette série d’émissions. La sortie d’Apocalypse : la première guerre mondiale donne l’occasion de faire un point sur ce débat, qui risque de bientôt resurgir puisqu’on annonce un Apocalypse : Staline et un Apocalypse : la guerre froide.

« Une œuvre mémorielle »
A priori, le projet d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle semble séduisant et répond aux vœux de certains historiens : Olivier Wieviorka par exemple estime « qu’un documentaire qui ne serait pas pédagogique et entraînant, n’accepterait pas sa vocation ». Les deux concepteurs d’Apocalypse insistent sur leur démarche : ils veulent rendre ces documents d’archives attractifs pour des spectateurs d’aujourd’hui, en particulier les plus jeunes : Louis Vaudeville, producteur de la série depuis le début affirme : « les jeunes ont beaucoup de mal à voir des films en noir et blanc. Or, ce qu’on veut, c’est vraiment transmettre cette histoire avec des images qui sont beaucoup plus proches de nous ». Isabelle Clarke renchérit : « pour toucher le grand public et notamment les jeunes, il n’y a pas d’autre solution que de coloriser ». Certains ont été sensibles à cette démarche éducative, comme le journaliste Renaud Machart , qui écrit dans le Monde en mars 2014 : « l’aspect pédagogique du travail de Daniel Costelle et Isabelle Clarke est à saluer et le récit façon « grande fresque » risque de réunir un grand nombre de spectateurs (…) La colorisation a pour avantage de rapprocher de notre époque de celle que connurent nos arrière-grands-pères (…) un siècle ce n’est rien au fond comme le rappellent ces visages, ces corps si proches et si familiers, que le noir et blanc originel cantonnent d’ordinaire dans un passé lointain et mythique ».
Ainsi, l’argument essentiel est bien de rendre l’histoire accessible au plus grand nombre. Pour ce faire, les moyens techniques mobilisés sont impressionnants : Isabelle Clarke et Daniel Costelle ont disposé de temps et d’argent pour réaliser leur projet (le budget pour l’émission sur la première guerre mondiale a été de 6 millions € soit deux millions de plus que pour l’émission sur la seconde guerre mondiale : 64 personnes ont été mobilisées pendant deux ans et demi sur l’émission). Sous la direction de Valérie Combard, près de 500 heures de films d’origine diverse ont été rassemblées, soit venant des instituions officielles (l’Imperial War Museum à Londres, la Bundesarchiv de Berlin, l’ECPAD à Paris,…) soit des images d’amateurs (comme celle obtenues auprès de la famille de René Ferrari). Le travail sur ces documents d’archives est aussi précis : la colorisation a été possible grâce au travail de 3 personnes, sous la responsabilité de Camille Levavasseur-Basi, qui pendant près d’une année, sont parties à la recherche de la couleur des uniformes, des équipements, des yeux de personnages (!) : elles ont trouvé leurs sources dans les catalogues des musées militaires, les images de Gallica à la BNF, des 570 autochromes disponibles à l’ECPAD. Au total, 80 000 images ont ainsi été coloriées pour chaque épisode par François Montpellier et son équipe. De même, la sonorisation (engins , armes, … ) a été reconstituée avec soin par Gilbert Courtois (il avoue d’ailleurs avoir atténuer le son de l’époque, qui serait aujourd’hui insupportable). La musique a été composée par un musicien canadien, Christian Clermont, et le commentaire est lu par Mathieu Kassowitz, qui avait déjà participé à d’autres émissions de la série ; Enfin, les deux auteurs se sont assurés les avis de plusieurs historiens ou spécialistes : André Loez, docteur en histoire contemporaine et chargé de cours à Sciences Po (il a notamment écrit en 2010 : 14 18, les refus de guerre. Histoire des mutins), de Frédéric Guelton, directeur des recherches au service historique de l’armée de terre et de Paul Malmassari, qui a écrit des ouvrages sur les chars et les trains blindés.
Ainsi, ce documentaire retrace les différentes phases de la guerre de 1914 1918, avec un éclairage particulier sur les combats qui ont eu lieu dans les Balkans et au Moyen-Orient. Les auteurs ont martelé leur volonté de réaliser une « œuvre mémorielle » (Daniel Costelle) , une manière de pense-bête pour les peuples européens , pour leur rappeler en quelque sorte ce que leur folie avait pu provoquer. Comme Daniel Costelle le dit et l’espère : « si un certain nombre de gens voient la série, ils devraient comprendre que rien ne se règle par la violence ».

Du bon usage des archives filmiques
Mais, au delà de ces bonnes intentions, le débat s’est engagé dans la communauté historienne sur l’intérêt d’un tel travail, et en particulier sur sa dimension pédagogique réelle. Plus généralement, en ce qui concerne cette émission mais d’autres également, se pose le problème de l’utilisation de ces documents d’archives filmiques.
Déjà, le ton du commentaire est considéré comme inadéquat : comme l’écrit Renaud Machart, « il est débité à la manière des bons vieux manuels d’histoire géographie de nos écoles d’antan ». Certains contestent même que ce documentaire apporte réellement des éléments nouveaux. Pour Jacques Frémiaux, spécialiste de l’histoire coloniale, « le premier épisode ressemble à une chronique people avec ses têtes couronnées et ses défilés, mais ne rend pas compte de la société de l’époque ». Claude Robinot , professeur d’histoire et formateur honoraire en IUFM, remarque d’ailleurs que cette première partie n’est pas sans rappeler un film documentaire de 1965, réalisé par Jean Aurel et écrit par Jacques Laurent, 14-18 : on y retrouve les mêmes images, le même ton, le même montage et parfois les mêmes trucages (le cinéaste procède à un arrêt sur l’image de Guillaume II en train de dresser le point , effet destiné à montrer la brutalité du kayser…).
D’autre part, certains estiment que cette colorisation n’est pas indispensable, et en particulier pour les élèves. On peut déjà remarquer que les couleurs retenues ne sont pas « en aplat » mais presque passées, à la manière des photos anciennes (on retrouve ce genre de procédé dans le film de Jean Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles) : François Montpellier dit avoir cherché plutôt des « textures de couleurs » plutôt que des couleurs vives. Surtout, certains pensent que le public, et en particulier les élèves, sont tout à fait capables de supporter des séquences en noir et blanc, pourvu qu’ils soient correctement préparés. Pour Claude Robinot, « ce qui prime, c’est le message et l’efficacité pédagogique de sa traduction visuelle. Il prend pour exemple le film sur les combats de Bois le Prêtre tourné en 1915, où des soldats empilent des cadavres sur une charrette : « la caméra est fixe, l’image n’est pas de bonne qualité, il n’y a pas de son. Pourtant, l’émotion et l’attention des élèves sont toujours au rendez-vous ». Pour lui, il y a même une forme de mépris des auteurs de la série : « c’est faire injure aux spectateurs de les croire incapables de supporter les sources originales ».
Surtout, la colorisation n’est pas critiquée en soi mais parce qu’elle est mise au service d’une mauvaise cause , et cela dès les premières émissions de la série Apocalypse en 2009. De manière prémonitoire car leurs remarques peuvent très bien s’appliquer à l’émission sur la première guerre mondiale, deux chercheurs suisses, Gianni Haver et Charles Heimberg, expliquent : « si la colorisation n’est pas un problème en soi, elle n’en traduit pas moins un processus d’aplatissement des sources. Ainsi, les films de fiction, les films amateurs, les films de propagande sont découpés, mélangés, broyés dans la machine Apocalypse, sans aucune considération de leur origine et de leur fonction (…) Elle fournit le vernis final destiné à lisser le tout en donnant une apparence d’une conformité stylistique et visuelle. Elle efface par la même occasion les dernières traces de spécificité des sources qui sont utilisées ». Et Didi-Huberman d’enfoncer le clou, à propos de cette même émission : « Apocalypse n’a restauré ces images que pour leur rendre une fausse unité, un faux présent de reportage et de mondiovision ».
Ce problème est d’autant plus embarrassant pour des enseignants d’histoire qu’ils savent bien à quel point le travail sur les sources, y compris les documents filmiques, est essentiel à la compréhension du passé. Laurent Veray, qui a livré un travail remarquable sur les actualités pendant le conflit (cf bibliographie), écrivait en octobre 2003, dans la revue 1895 : « l’utilisation des archives sans effort de connaissance et de pensée ne présente pas d’intérêt pour l’historiographie. L’analyste doit donc faire l’effort de recontextualiser les archives pour en saisir pleinement le contenu. (…) Dès lors, le documentariste, tel l’historien mais avec des moyens de signification différents, prend le recul nécessaire pour s’interroger sur la mise en forme de son sujet ». Et l’historien de citer des documentaristes comme Chris Marker, Harum Farocki, qui utilisent les archives filmiques à bon escient : « pas plus que les historiens , ces cinéastes ne cherchent à reconstituer la réalité à l’état brute . Ils interrogent au contraire la trompeuse évidence des images qu’ils utilisent, remettent en cause leur prétendue objectivité, proposent d’autres lectures ». Un exemple célèbre de cette démarche critique : dans Lettres de Sibérie de Chris Marker (1958), les mêmes images sur Iakoutsk sont proposées avec trois commentaires complètement différents : un ton neutre, un ton « communiste enthousiaste », un ton dénonciateur…Cette démarche revient à celle préconisée par Marc Ferro il y a près de quarante ans, dans l’ouvrage collectif dirigé par Jacques Le Goff et Pierre Nora, Faire de l’histoire (1974) : dans le dernier chapitre, il demandait à ce qu’on considère le film -en l’occurrence l’archive d’actualité- comme une source historique à part entière, qu’il faut soumettre à une critique comme tout document historique. Ferro a ensuite appliqué ses idées dans différents ouvrages comme Analyse de film, analyse de sociétés : une source nouvelle pour l’Histoire , paru la même année. On se souvient aussi de sa remarquable émission Histoire parallèle, produite sur la Sept puis Arte de 1989 à 2001, où il analysait les actualités cinématographiques pendant la seconde guerre mondiale. Comme l’a écrit Sylvie Lindenperg, « l’image est une source historique qui répond à des logiques de production et à des règles d’interprétation (…) Il s’agit de lui appliquer le même traitement qu’aux autres sources, en prenant en compte ses singularités ». En ce qui concerne la première guerre mondiale, il faut rappeler par exemple qu’aucune bataille n’a été filmée jusqu’en 1916 : les images de la bataille de la Marne sont des scènes reconstituées, avant ou pendant le conflit (parfois même après, comme dans le film de Léon Poirier de 1928, Verdun, vision d’histoire).

   En résumé, une émission comme Apocalypse : la première guerre mondiale et les autres bâties sur le même schéma, peuvent être considérées par certains, comme une dérive plutôt regrettable : ces documentaires sont formatés selon des formules toutes faites , censées séduire le public : colorisation des images, musique d’ambiance (!), sonorisation avec effets percutants…En général, ils confortent un consensus historiographique minimum, qui empêche l’évocation des avancées de la recherche (de ce point de vue, l’émission de Clarke et Costelle ne prend aucun risque!). A l’inverse mais plus rarement, ces documentaires versent dans un sensationnalisme outrancier, du genre : « les vérités qu’on vous cache »…De plus, ces émissions, qui se veulent des événements médiatiques, sont souvent calées sur les calendriers commémoratifs, au risque de l’épuisement du public (le cas s’était produit lors de la célébration de la vingtième année après la chute du mur de Berlin en 2009). De ce point de vue, la « machine à commémorer » sur 1914 1918 est bien enclenchée: à elle-seule, France télévision a ainsi prévu de proposer plus de trente cinq films et documentaires pour évoquer le conflit, tout au long de l’année à venir…
D’un autre côté, il est certain que ce mouvement de ne va pas s’arrêter et qu’il risque même de s’amplifier, et notamment parce que ces émissions rencontrent un réel succès populaire. Selon Olivier Thomas (revue Histoire n°383), le documentaire représente presque 10 % de l’ensemble des documentaires diffusés en 2012. 59 ont réuni plus d’un million de spectateurs, 158 entre 500 000 et un million… Pour certains historiens, il est vain de s’opposer à une telle évolution. Ainsi, Benjamin Stora, qui était d’abord hostile à la colorisation, a fini par s’y résigner : « lors de la première diffusion d’Apocalypse, je craignais que l’archive ne soit rendue plus lisse et que ce soit une facilité pour attirer un public plus large, au détriment de la vérité historique. Mon jugement a évolué car il est évident qu’avec tous les nouveaux outils technologiques, si les historiens n’entrent pas dans le colorisation, le processus se fera sans eux et ce serait pire »…Et de fait, certains chercheurs, parmi les plus respectables, ont déjà commencé à travailler sur la production de documentaires : Marc Ferro en son temps sur la première guerre mondiale , Laurent Veray, Benjamin Stora (l’émission qu’il a réalisée avec Gabriel Le Bomin en 2012, La guerre d’Algérie : la déchirure, obtient une excellente audience lors de sa diffusion sur France 2 : 3,1 millions de spectateurs),… Jean-Noël Jeanneney, qui prépare un documentaire sur Jean Jaurès, précise : « il n’y a ni triche ni tromperie à coloriser les archives. Si je devais le faire, je l’indiquerais simplement par respect pour le spectateur ».
En tout état de cause, les enseignants d’histoire ne pourront complètement négliger ce genre d’émissions, mais ils doivent les utiliser -sinon avec modération- du moins avec un réel sens critique : les outils existent pour donner du sens aux images, colorisées ou non, grâce aux travaux des historiens comme Laurent Veray pour la première guerre mondiale ou Sylvie Lindeperg pour la seconde guerre mondiale (cf bibliographie): l’idéal serait de former des documentaristes qui auraient une double compétence, en histoire et cinéma : pour l’instant, dans le meilleur des cas, on s’en tient à des couples formés d’un historien et d’ un réalisateur (Stora et Le Bomin, Jeanneney avec Bernard George, Michel Winock avec Patrick Barberis) mais peut-être est-ce une nouvelle discipline à envisager…

 

bibliographie :
ouvrages :
Sylvie Lindeperg
Les Écrans de l’ombre. La Seconde Guerre mondiale dans le cinéma français ,CNRS Éditions. 1997.
Clio de 5 à 7. Les actualités filmées de la Libération. CNRS Éditions. 2000
Nuit et Brouillard, un film dans l’histoire, Odile jabob, 2007
La voix des images, quatre histoires de tournage au printemps-été 1944,
Verdier, 2013
Laurent Veray
Les films d’actualité français dans la grande guerre, SIRPA, AFRHC , 1995
La grande Guerre au cinéma, Ramsay, 2008

articles de revues ou de sites :
Quelques remarques critiques à propos du documentaire Apocalypse, Gianni Haver, Charles Heimberg dans dossier : le traitement de l’histoire dans Les documentaires filmiques, Témoigner entre histoire et document, édition Kimé, n° 108, juillet-septembre 2010
En mettre plein les yeux et rendre «Apocalypse» irregardable, Georges Didi Huberman (Libération, 22 septembre 2009)
Le passé en couleurs, Daniel Psenny
(Le Monde, samedi 15 mars 2014, cahier Culture et idées)
L’Apocalypse vue par Saint Costelle-Clarke, Claude Robinot 25 mars 2014 (http://aggiornamento.hypotheses.org/)
Faut-il se méfier des documentaires historiques ?, Olivier Thomas
( revue Histoire n° 383, novembre 2013)
L’histoire peut-elle se faire avec des archives filmiques? , Laurent Veray (revue 1895, n° 41, 2003)
-entretien avec Laurent Veray sur le site de Télérama
http://television.telerama.fr/television/apocalypse-une-modernisation-de-l-histoire-qui-tourne-a-la-manipulation-selon-l-historien-laurent-veray,110388.php

émissions de télévision et DVD:
-Laurent Veray, L’héroïque cinématographe, comment filmer la Grande Guerre, CNDP Poitou, 2010 (disponible sur le site du SCEREN)
-Laurent Veray, La Cicatrice, une famille dans la Grande Guerre, 2013.

Malgré les reproches qu’il adresse à cette série, Claude Robinot indique à juste titre que le site de l’émission Apocalypse : la première guerre mondiale, est intéressant et bien conçu : en particulier, une bibliothèque thématique de nombreuses séquences très utile et pédagogique.
(http://apocalypse.france2.fr/premiere-guerre-mondiale/fr/home)

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